Dieu, La Source, Le Tout, L'un

Au début de cette vie, vers l’âge de 12 ans, j’ai commencé à être très en colère contre la religion chrétienne, puis l’église, puis la bible, puis l’image de Jésus, puis l’homme relayant cette image.... je savais qu’il y avait tellement de mensonges. Je ne pouvais pas encore identifier la provenance de cette colère profonde, sourde, envahissante. J’ai alors fait comme beaucoup d’Homme, rejetée la religion, puis toutes les religions...

Vers l’âge de 20 ans, j’ai commencé à comprendre certaines choses. Notamment j’ai commencé à être en colère contre les Hommes qui utilisaient la religion pour faire des actes inhumains. Ma colère à donc muté de cible.

Le travail de christianisme en moi à commencé à revenir dans le cœur.

Il m'a fallut alors encore une grosse décennie pour pouvoir commencer à prononcer le mot Dieu sans honte. Ça n’est pas vraiment de la honte, mais un gros mélange, marasme un peu dégouttant. Des choses que j’avais alimenté moi-même, mais aussi la tâche sombre astrale sur certains mots, valeurs, fondements, vibrations, liées à Jésus, Dieu, le temple... peu importe les mots. Quand on commence à dépasser les termes d’appellations humaines, on commence à entrer dans le centre qui est énergie, vibrations, sensations, le noyau, le cœur.

Maintenant je comprends. Je suis sur le chemin de retrouver ce centre, je comprends, je commence à voir au travers tout cela. Et ce parcours fait partie de ce que j’avais à vivre dans la chaire pour commencer à réellement sentir la pensée, la puissance de la pensée, la genèse de la pensée, la source de la pensée.

Rien qu’en écrivant ces mots, j’en perçois tous les sens, et c’est réellement très beau.

Alors j’ai commencé à travailler avec le monde de la forme, puisqu’il fallait que je m’en défasse. Je suis allée à la source de ma colère, mon problème, qui en fait était drôlement manipulé. Très bien il fallait que je me défasse également de cette manipulation par l’extérieur, le monde de la forme, puis par l’intérieur, l’Astral qui avait établit un camp de base dans mon cerveau.

Et là, l’identité à commencé à me quitter. Dans le sens ou je sais que j’ai un corps, un égo, un Je suis dans la matière, mais les mots, les pensées, ne sont plus les miennes, dans le sens ou je n’ai pas besoin de savoir, dire, comprendre que les pensées sont à moi. Je n’ai pas besoin de personnifier la pensée. Alors on commence le travail de l’égotisme, l’être égoique, qui se défait des couches de la personnalité. Puis viens alors les prémices de la compréhension que l’Ego est en fait un outil. Ça devient l’outil de l’Esprit. En fait, il n’a plus de rôle, puisque tout devient UN, l’UN. Ne plus personnifier, ne plus avoir besoin de symbol, du monde de la forme pour savoir, comprendre. Rentrer dans le savoir, la connaissance.

Cela ne fait que commencer. Je ne suis pas unique, j’entre dans le monde l’UN forme. Ce qui n’a plus de forme.

Je peux dire aujourd’hui avec mes cordes vocales que j’aime Dieu. Je dois être attentive à ne pas entretenir un fanatisme pour la forme de Dieu, il n’en a pas. Je ne dois pas entretenir de fanatisme pour quoi que ce soit, sinon j’entre de nouveau dans le monde de la forme qui est aujourd’hui très Astralisé.