Le détachement Suite

Suite sur l'enseignement du détachement

10/10/20249 min read

Continuons d'avancer sur le détachement, le non jugement.

Le jugement vient de l’égo humain, du Je extérieur.

Le détachement est le pouvoir de renoncer au "je" extérieur, et de ré-attribuer au Je supérieur. On dépose la notion de choix aux pieds du Je supérieur présent en chacun de nous. On renonce au “pouvoir” du petit humain, pour laisser le pouvoir au grand Je unique. Ce grand Je est présent en nous tous.

Beaucoup de choses dans le petit "Je" (jeu) peut dévier cela, et le renoncement est une clé. C’est celle que j’étudie. C’est la porte que je décide de prendre.

Le renoncement, le détachement, le lâcher prise, il a beaucoup de nom ce pouvoir, et il est pourtant si précieux, délicat. Il ne fait aucun bruit, contrairement à la personnalité humaine en nous.

C’est souvent cela d’ailleurs. Les sagesses ne font pas de bruit. Elles sont délicates, lumineuses, douillettes, elles sont comme une mère qui chuchote à notre oreille, nous avertie, nous prévient d’un danger “ sois attentive mon enfant, tu prends un mauvais tournant, tu t’apprêtes à emprunter un chemin semé d’embûches”.

Voilà la voix, la véritable voix. Elle ne fait pas de bruit, elle ne crie pas. D’ou l’importance du silence en nous. Le petit "je" fait de grands gestes, joue une pièce en tant qu’acteur principal qui cherche la lumière artificielle, qui cherche la reconnaissance du monde extérieur.

Il est utile, je ne renonce pas à lui, mais attention, c’est seulement un outil, et l’outil ne doit pas dépasser les Grandes Sagesses du monde. Du véritable M’onde.

Alors, ce détachement.

C’est un véritable renoncement, un véritable choix, de déposer les outils aux pieds de notre être, en disant, intérieurement, je m’en remets à toi, grande volonté divine présente en moi. Guide mes pas.

Il faut lui être fidèle.

J’adore, je l’aime de tout mon être. Je le sens maintenant cet endroit. Il est très doux, très harmonieux, en paix véritable. C’est calme, paisible quand je me rends devant cette porte. Même parfois j’entre dans cet endroit. Je le reconnais tout de suite maintenant. Et j’aime y rester le plus longtemps possible.

J’apprends aussi à y être, et y rester malgré les bruits sourds et intempestifs du monde falsifié, du monde de la personnalité extérieure, qui fait du bruit. C’est comme comparer New-York avec un endroit en haut d’une montagne vierge.

Le détachement, c’est la volonté, l’acte de se rendre volontairement dans la montagne paisible.

Le jugement c’est le personnage qui veut prendre le premier rôle de la pièce, et qui veut être toujours le premier de la classe, qui parle fort, fait de grands gestes pour être vu de tous, reconnu de tous, comme le plus merveilleux. Pourtant, il ne mène nulle part, ou seulement un temps très court. Puis on s’approche trop près du devant de la scène, et on tombe.

On ne tombe pas quand on vogue dans l’harmonie. On ne peut pas tomber.

Le jugement est un outil de l’astral, du monde de la densité basse. Cette musique est désagréable, fait du bruit, et accélère l’activité des cellules de nos organes. Il rend notre monde intérieur totalement désorganiser au niveau cellulaire.

Voilà ce que cela fait dans notre chair/carn (UN Carn à sion). Cela désorganise. Et lorsque nos organes, nos cellules, ne chantent plus la mélodie véritable, ils perdent le rythme, et tombent malades. Parce qu’ils ne peuvent plus remplir leur rôle convenablement, ils sont occupés à rester concentré pour tenter de rétablir l’harmonie.

La nature cherche toujours l’harmonie. Si l’homme désorganise quelque chose, la nature cherche inlassablement à rétablir l’harmonie, l’ordre véritable des choses. Et lorsqu’elle est occupée à cela, alors, elle ne peut pas produire de fruits. Si nous n’avons pas de fruits, nous ne pouvons pas “manger” et s’il n’y a plus de fruit, il n’y aura pas de graines pour la prochaine saison non plus. On coupe le rythme de l’abondance.

Je vais un peu loin, mais c’est la vérité.

Le jugement fait tout cela. Cela va bien plus loin qu’une simple volonté humaine de briller artificiellement. Cela coupe le rythme Divin, Céleste, de l’harmonie, et de l’abondance.

De plus, il coupe toute communication avec les mondes plus hauts.

C’est à nous, avec le libre arbitre (qui est en fait la volonté individuelle de se mettre au dedans du courant de vie Universel, Divin) de reprendre la route pour se trouver de nouveau dans l’espace le plus haut en chacun de nous. Là ou il fait bon, au coin du feu. Ce feu qui est en fait la Flamme Divine, le feu qui est le verbe créateur. L’harmonie. Cet endroit est le plus beau en nous, le plus grand, chaud, porteur de tous les miracles, de toute la magie du monde.

Quand on juge, on sort et on se met volontairement au congèl', dans la chambre froide. Personnellement, je ne veux pas vivre dans une chambre froide. Je préfère un salon douillet, au coin du feu avec une vue incroyablement belle sur les mondes Divins.

Voilà quelques idées, représentations de ce que fait le jugement sur un être humain. Il coupe, c’est une faux.

Le détachement permet d’utiliser cette faux autrement, et de rétablir l’ordre. Se couper de notre propre bassesse. Se couper de ce qui est perditif, sombre, faux.

Chacun doit expérimenter ce qu’est le mensonge. Une fois qu’on l’a vécu par la chair, on peut choisir, enfin.

À chaque pensées discordantes, on a le choix. La laisser en nous, c'est la laisseer suivre une voie d’alimentation autonome, et donc créer une réalité (totalement fausse), puisqu’en nous tout peut être créer.

Chaque pensée est créative. Alors ce jugement est une graine qui a été modifié génétiquement, et ne peut donner le fruit qu’une seule fois.

Comme les graines que l’on trouve dans le commerce maintenant. Elles sont vendus pour vous faire une seule récolte, et vous obliger à racheter chaque année des graines pour de nouveau avoir des fruits. En plus, ces plants étant génétiquement modifiés, tombent souvent malades. Alors que les véritables graines Divines, sont des plans forts, beaux, qui poussent en harmonie avec les sons mélodieux des saisons, des éléments. Et chaque année, les graines de vos fruits peuvent être plantées de nouveau, elles donneront de nouveaux arbres, plans, et de nouveaux fruit l’année suivante.

Voilà, que choisissez vous? Les graines du commerces, le jugement, qui n’offre qu’une seule récolte, souvent malade, ou les véritables graines qui vous offriront l’abondance de plusieurs récoltes?

Je sais que cela est difficile à comprendre.

Nous sommes en évolution dans une société abîmée, déshydratée, et il est difficile parfois de retrouver la source pour s’abreuver. Parce que ce monde fait du bruit, comme les grandes villes avec une nuisance sonore et visuelle très forte. Mais c’est volontaire, pour vous éteindre. Pour vous empêcher de reprendre le nord de votre vie, de cette vie, et qui veut vous empêcher le silence, pour entendre, le noir pour voir la véritable lumière.

Oui, parce que le silence est une clé pour entendre, le noir/la nuit, est une clé pour voir la lumière.

On ne voit pas les étoiles et la voûte céleste en plein cœur d’une métropole. Il faut s’en éloigner. On ne peut entendre les oiseaux, le vent, en plein cœur du mégalopole.

Il faut s’extraire volontairement de ce “bruit”.

C’est un premier choix. Le fameux libre arbitre.

Je dis souvent fameux, parce que la notion humaine actuelle du libre arbitre a été dévié de son sens véritable, encore une fois volontairement, pour vous faire oublier le sens véritable. Beaucoup de notion d’ailleurs ont été abîmé pour ne plus que vous soyez conscient du sens véritable des choses. Ça endort des générations et des générations, ça réécrit l’histoire en grande pompe et en pleine manipulation.

C’est un autre sujet ça, et sans fin même. Depuis le temps que nous sommes “endormis” par tout ce bruit et toute cette lumière. Nous avons même peur du noir et du silence, c’est pour vous dire jusqu’ou cela à mené.

Bon, on reprend.

Le jugement qui endort, qui fait du bruit.

À l’image des ville avec leurs nuisances, le jugement à sur nous le même effet. Il fait du bruit et prend beaucoup de place, d’espace dans notre tête. Vraiment beaucoup.

Amusez vous à l’observez quelques temps. Vous voulez vous élever et comprendre cette notion? Alors le premier exercice que je fais très souvent quand j’apprends des leçons Essen’ciel(lles), c’est une phase d’observation, sans réagir.

Parfois je note dans mon cahier (d’exercices) ce que le jugement pense. Oui parce que je l’identifie au fur et à mesure comme une chose étrangère à moi, alors je nomme à la troisième personne. Cela fait aussi partie de mes exercices. Me dés-identifier à la notion que je veux quitter. Alors ce fameux “jugement” se moque beaucoup aujourd’hui. Ça va de petite à de plus grande.

Cette personne est mal habillé, mal coiffé, ne sens pas une odeur agréable, mange mal. Ah dit donc je n’aurai pas fait comme ça pour réussir moi, ça ne m’étonne pas qu’elle échoue.

Aux plus grandes choses : ah dis donc je comprends pourquoi cette personne vit ce genre de choses, ses choix sont ridicules et mènent forcément à cela, si elle était plus éveillé, plus intelligente, alors elle ne serait pas ainsi.

Vous voyez? Nous passons notre temps précieux à juger constamment, toute personne, toute chose... et cela fait tellement de bruit. Vous rendez-vous compte que ce personnage que j’appelle à la troisième personne le jugement, tient des conversations dans notre tête de manière totalement autonome??? il parle tout seul pendant des temps très long...

Et alors, notre tête devient un espace occupé. Comment pouvez vous entendre l’harmonie dans tout ce vacarme??? c’est totalement impossible. Et observez la méchanceté, l’égo dans toute sa splendeur incohérente...

Voilà qui est “le jugement”

Il nous éteint... il nous empêche, il écrase, il est méchant, a des paroles dures.

Et quand on sait que le verbe est créateur, alors on se rend compte qu’on devient responsable de choses funestes, sombres, sales. Nous mettons dans notre monde intérieur, et dans le monde tout court, des verbes créateurs sombres.

On est responsable.

Quand on grandit, quand on devient majeur, aux yeux de la justice humaine, nous sommes répréhensible, nous sommes condamnables.

Il en est de même avec le véritable m'onde. Quand nous sommes majeur, c’est à dire quand nous grandissons, assez pour acquérir la conscience, alors, nous devenons condamnables de tout cela.

Pas dans le sens vieux barbu qui va vous fouettez. Il faut arrêter avec cette image. Non, mais les lois du m'onde sont très simples et claires. Ce que nous émettons nous revient. La loi de rétribution est simple à comprendre, pourtant beaucoup l’oublie.

Ce n’est pas un autre courant de vie Céleste qui va venir pour taper le bout des doigts et vous mettre au coin, non, pas du tout. Vous allez avoir la monnaie de votre pièce. La vie va vous enseigner, parce que vous n’avez pas compris les verbes créateurs, les ordres que vous émettez. Alors, la loi de rétribution va vous faire vivre ce que vous émettez.

Vous émettez des saletés? Des jugements? Alors, vous les vivrez dans la chair. Dans cette vie ou une autre peu importe, nous ne sommes pas ici pour prouver quoi que se soit de la réincarnation.

Le détachement permet de retrouver le sens véritable de la Vie en nous. Il permet de redevenir conscient de ce que nous émettons dans le m'Onde, et alors, nous avons le choix (libre arbitre coucou) d'émettre la lumière plutôt que les ténèbres.