Un peu de clarté sur l'histoire
Pendant longtemps j'ai cherché.
1/8/202511 min read


Pendant longtemps, j'ai cherché à entrevoir la Vérité.
Un peu d'explication sur ce mot en passant par là. Je l'ai entendu dans un film le week-end dernier, il a résonné fort dans mon coeur, mon ventre. Je ne vais pas faire un cours sur les chakras, ça n'est pas le moment. Bref, le mot VERITE a résonné, j'ai donc fait une petite recherche étymologique sur ce mot qui me paraissait magnifique.
Un copié collé :
Le mot "vérité" en hébreu est "אֱמֶת" (prononcé émèt).
Le terme "émèt" a une signification profonde dans la culture hébraïque et la tradition juive. Il est souvent associé à des concepts de fidélité, de sincérité, de fiabilité, et de justice. Dans la Bible hébraïque, "émèt" est une qualité divine, souvent attribuée à Dieu, qui est décrit comme étant la source de toute vérité et justice.
Signification spirituelle et religieuse
Dans le judaïsme, la vérité est vue comme une caractéristique essentielle de Dieu. Par exemple, dans le livre des Psaumes, il est dit :
• "L'Éternel est proche de tous ceux qui l'invoquent, de tous ceux qui l'invoquent en vérité (émèt)" (Psaume 145:18).
La vérité, dans ce contexte, est perçue comme une valeur absolue, une essence divine à laquelle l'homme doit s'efforcer d'aspirer.
Jeu de mots avec "émèt" :
Une particularité intéressante du mot "émèt" en hébreu est qu'il commence par la première lettre de l'alphabet hébreu (א, aleph), contient la lettre du milieu (מ, mém) et se termine par la dernière lettre (ת, tav). Cela symbolise l'idée que la vérité englobe tout, du début à la fin, et qu'elle est complète et totale.
Je vais vous dire aussi de faire toujours preuve de discernement, c'est en vous que vous apprenez à savoir si ce qui est transmis vous semble juste, ou non. Pour moi, cela a sonné en partie juste. En effet, le mot VERITE comme je l'ai sentie en visionnant le film, m'a parlé a ce niveau bien plus haut que le simple terme de la vérité.
Bon, ou je souhaitais en venir. Pendant longtemps, depuis que j'ai une dizaine d'année (et je pense en avoir déjà fait part dans un article) je ne trouvais pas ma place, de place, dans la religion qui m'était transmise, à l'église du présent. A force de travailler, de chercher, de m'instruire, d'apprendre, j'ai compris pourquoi.
Une fois plus de clarté sur ce point, j'en suis venue à être en colère contre ces transmissions données par l'église moderne. Puis j'ai ressentie aussi une grande incompréhension de notre monde actuel, et de là sont nées tellement de questions, sans réponse.
J'ai continué de chercher, encore, et encore. Ici, ou ailleurs, j'ai lu, beaucoup beaucoup lu, appris, échangé sur diverses religions avec der personnes, diverses parties de l'histoire de notre humanité, pour essayer de trouver plus de clarté, et de paix intérieure.
J'aimerai vous partagé un extrait de livre, qui m'a aidé à entrevoir la paix intérieure sur une longue période de notre histoire. Chaque fois que je trouvais un bout de livre, de discussion avec des sachants du domaine, je les mettais bout à bout de ce que j'avais déjà, pour retracer la voie vers plus de clarté. Cet extrait en fait partie, et j'avais envie de vous le partager. S'il m'a aidé à entrapercevoir un début de paix, je vous le souhaite aussi : c'est un extrait du début de "La prophétie des Andes - de James Redfield"
“La seconde révélation place notre conscience dans une perspective historique. Au terme des années quatre-vingt-dix, non seulement nous aurons fini le XXe siècle, mais aussi un millénaire. Nous aurons liquidé le second millénaire. Mais, avant que nous autres Occidentaux ayons compris où nous en sommes, où nous allons, il nous faudra comprendre ce qui s’est vraiment passé pendant ces mille ans.
- Que dit le Manuscrit à ce sujet ?
- Qu’à la fin du second millénaire, c’est-à-dire maintenant, nous pourrons voir d’un seul coup d’oeil cette période entière et que nous pourrons reconnaître une préoccupation qui s’est développée dans la dernière moitié de ce millénaire, celle qu’on appelle les Temps modernes. La conscience des coïncidences que nous ressentons aujourd’hui représente la fin de cette préoccupation.
- Et quelle est cette préoccupation ?”
Il me sourit avec malice.
“Êtes-vous prêt à revivre ce millénaire ?
- Bien sûr, dites-moi tout.
- Cela ne suffira pas. Souvenez-vous de ce que je vous ai dit ; pour comprendre l’histoire, vous devez comprendre comment votre vision du quotidien s’est formée, comment elle a été façonnée par la réalité de vos prédécesseurs. Il a fallu mille ans pour fabriquer une vision moderne ; aussi, pour savoir où vous en êtes aujourd’hui, il faut reculer de mille ans, et retraverser mentalement tout ce millénaire comme si vous aviez vécu une vie tout entière de mille ans.
- Et je fais ça comment ?
- Je vous servirai de guide.”
J’hésitai un instant, contemplant les terres visibles par le hublot. Le temps n’avait déjà plus la même valeur.
“J’essaierai, déclarai-je enfin.
- D’accord, approuva-t-il. Alors imaginez-vous vivant en l’an mil, ce que nous appelons le Moyen-Âge. Ce sont les hommes forts de l’Eglise chrétienne qui décident de ce qui est réel et de ce qui ne l’est pas. Ils ont, par leur situation, une énorme influence sur la populace. Le monde qu’ils décrivent comme le monde réel est en fait un monde spirituel. Ils recréent une réalité qui met l’idée d’un regard divin sur l’homme au centre de la vie.
“Voyez bien ceci, poursuivit-il. Vous êtes de la classe sociale de votre père, paysan ou aristocrate, et vous savez que vous y resterez toujours. Mais, quelle que soit la classe sociale, à laquelle vous appartenez, cela est secondaire, car la réalité spirituelle de la vie définie par l’Église est ce qui compte.
“La vie est une sorte de test spirituel. Les hommes d’Église expliquent que Dieu a placé l’humanité au centre de cet univers, entouré du cosmos tout entier, et cela dans un seul but : pour qu’il gagne ou perde son salut. Et dans cette épreuve, on a le choix entre deux forces opposées : Dieu et la tentation du Démon.
“Mais sachez que vous n’êtes pas seul dans cette épreuve. En tant qu’individu, vous n’êtes pas qualifié pour définir votre situation dans cette affaire. C’est le domaine des hommes d’Église : ils sont là pour interpréter les Écritures et vous dire à chaque pas si vous êtes en accord avec Dieu ou trompé par Satan. Si vous les écoutez, vous êtes assuré d’une vie de récompense dans l’au-delà ; sinon, vous encourez l’excommunication et une damnation certaine.”
Dobson me regarda intensément.
“Le Manuscrit affirme que l’essentiel est de comprendre que tout le Moyen-Âge est défini en termes d’au-delà. Tous les phénomènes naturels, tremblements de terre, orages, récoltes, mort d’un être cher procèdent soit de la volonté de Dieu soit de la méchanceté du Diable. Il n’y a ni temps, ni géologie, ni science horticole, ni maladie. Tout cela viendra plus tard ; pour l’instant, vous vous contentez de croire l’Église.”
Il s’interrompit et me regarda :
“Vous suivez ?
- Oui, je crois que je vois cette réalité que vous décrivez.
- Eh bien, imaginez-la maintenant en train de commencer à se désagréger.
- Comment cela ?
- La vision médiévale du monde, la vôtre, commence à se défaire aux XIVe et XVe siècles. Les hommes d’Église eux-mêmes ne sont plus les mêmes : ils violent secrètement leur voeu de chasteté, ou ils acceptent de l’argent ou du pouvoir pour fermer les yeux quand les hommes d’État violent les Écritures.
“Cette attitude vous inquiète, car ces hommes se disent être le seul lien entre Dieu et vous. Ils sont les seuls interprètes de l’Écriture et les seuls arbitres du salut.
“Vous voilà en plein milieu d’une vraie rébellion. Un groupe conduit par Martin Luther veut rompre complètement avec la papauté ; les hommes d’Église sont corrompus, dit-il, et leur règne sur les esprits doit s’achever. De nouvelles Églises se constituent sur l’idée que chaque individu doit avoir un accès direct à l’Écriture divine et l’interpréter selon sa conscience, sans intermédiaire.
“Vous observez tout cela avec stupeur, mais la rébellion l’emporte. Pendant des siècles ces hommes ont défini la réalité, et voilà que sous vos yeux ils perdent leur crédibilité. Donc le monde entier est mis en cause. Le consensus ancien sur la nature de l’univers et le but de l’humanité s’effondre, vous laissant, vous Occidentaux, dans une situation précaire. “Vous avez été habitué, n’est-ce pas, à laisser une autorité extérieure définir pour vous la réalité, et sans elle vous vous sentez perdu. S’ils ont tort, alors qu’est-ce qui est vrai ?”
Il s’interrompit puis ajouta :
“Voyez-vous clairement l’influence de cet effondrement sur les gens qui vivent aujourd’hui ?
- Je pense que cela a dû créer un grand déséquilibre.
- C’est le moins qu’on puisse dire. Il y a eu un vrai tremblement de terre ! L’ancienne vision du monde était attaquée de toutes parts. En fait, vers 1600, les astronomes avaient prouvé sans erreur possible que le soleil et les étoiles ne tournaient pas autour de la terre comme l’affirmait l’Église. La terre n’était qu’une planète en orbite autour d’un petit soleil dans une galaxie qui contenait des milliards d’étoiles semblables.”
Il se pencha vers moi.
“Cela est capital. L’humanité a perdu sa place centrale dans l’univers de Dieu. Vous imaginez l’impact de cette nouvelle ? Lorsque vous voyez quelqu’un mourir, ou une plante pousser, ou un orage, vous n’éprouvez plus qu’une grande perplexité. Autrefois, c’était la faute du Diable ou grâce à Dieu... Cette certitude disparaît avec le Moyen-Âge. Tout ce que vous preniez pour allant de soi doit être redéfini, surtout la nature de Dieu et votre relation à Lui.
“C’est avec cette conscience que commence l’époque moderne. Il y a un esprit démocratique grandissant et une méfiance massive à l’égard du pape et du roi. Les définitions du monde fondées sur la spéculation ou la foi dans les Écritures ne sont plus reçues comme allant de soi. Cependant, malgré la fuite des certitudes, nous refusons de prendre le risque qu’un nouveau groupe d’hommes forts remplace les gens d’Église. Si vous aviez été là, vous auriez participé à la création d’un nouveau mandat pour la science.
- Un quoi ?”
Il rit.
“Vous auriez fait comme les autres, vous auriez regardé l’univers environnant et vous auriez considéré, comme les penseurs de l’époque, que vous aviez besoin d’un nouveau système consensuel pour expliquer le monde, d’une méthode d’exploration de l’univers. Et vous auriez baptisé cette méthode la méthode scientifique, qui n’est rien d’autre que la mise à l’épreuve d’une idée sur le fonctionnement de l’univers, une idée qui amène à une conclusion. Une conclusion que l’on propose à la communauté scientifique pour avoir son aval.
“Puis, reprit-il, vous auriez préparé des explorateurs à la conquête du monde, avec pour arme la méthode scientifique, et vous leur auriez donné une mission historique : explorer le monde et comprendre comment il fonctionne, pour déterminer quel est le sens de notre vie sur terre.
“Vous saviez que vous aviez perdu vos certitudes sur un univers régi par Dieu, et peut-être même vos certitudes sur l’existence de Dieu Lui-même. Mais vous pensiez avoir trouvé une méthode pour établir un nouveau consensus, une méthode permettant même d’arriver à découvrir la nature des choses et de Dieu et le but de l’existence. Vous avez donc envoyé ces explorateurs et attendu leur rapport.”
Il s’interrompit et me regarda.
“Le Manuscrit dit que c’est à ce moment-là que nous nous sommes mis à éprouver la préoccupation dont nous commençons tout juste à nous défaire aujourd’hui. Nous avons envoyé ces explorateurs, mais l’univers était si complexe qu’ils n’ont pas pu revenir tout de suite.
- Quelle était la nature de cette préoccupation ?
- Reportez-vous en pensée à cette époque. La méthode scientifique ne pouvant apporter une explication concernant Dieu et l’objet de la vie humaine, il s’ensuivit un grand vide dans la culture occidentale. Nous avions besoin d’une nouvelle initiative. Et alors s’est présentée la solution la plus logique. Puisque nos explorateurs ne nous ont pas encore indiqué quelle est notre véritable situation spirituelle, pourquoi ne pas faire en attendant un pacte avec ce monde tel qu’il est ? Nous apprenons tout de même suffisamment de choses sur lui tous les jours pour le modifier à notre profit. Alors améliorons notre niveau de vie et notre sécurité !”
Il me regarda et rit.
“Et c’est ce qui s’est passé. Il y a quatre siècles ! Nous nous sommes débarrassés de notre sentiment d’incompréhension en prenant ce monde à bras-le-corps, en conquérant la terre, en utilisant ses ressources pour améliorer notre situation. C’est seulement aujourd’hui, à la fin de ce millénaire, que nous comprenons ce qui s’est passé. Notre simple intérêt de départ s’est transformé en véritable préoccupation ; il nous a fallu la sécurité économique et la sécurité physique pour remplacer la sécurité spirituelle perdue. La question de la raison de notre existence a été graduellement réprimée et a disparu.”
Il me regarda intensément et poursuivit :
“Oeuvrer pour instaurer un mode de vie plus confortable est devenu une raison de vivre en soi et nous avons graduellement oublié la question originelle : nous ne savons toujours pas pourquoi nous survivons.”
Par le hublot je vis une grande ville sous les ailes de l’avion. À en juger par la direction suivie, je pensai que c’était Orlando en Floride. J’étais frappé par le plan géométrique des rues, l’organisation méthodique que les hommes avaient élaborée. Je jetai un coup d’oeil vers Dobson. Les yeux fermés, il paraissait dormir. Il m’avait parlé encore pendant une heure de la seconde révélation, puis le plateau- repas avait été servi et je lui avais raconté mes retrouvailles avec Charlène et la raison de mon voyage. Ensuite, j’ai voulu rester silencieux pour regarder les nuages et réfléchir à ce qu’il m’avait dit.
“Alors, intervint-il soudain, me regardant d’un air encore endormi, avez-vous réfléchi ? Avez-vous bien compris la seconde révélation ?
- Je n’en suis pas sûr.”
Il indiqua d’un geste les autres passagers.
“Pensez-vous avoir maintenant une vision plus claire du monde des hommes ? Voyez-vous ce qui nous a tous préoccupés ? Cela explique beaucoup de choses. Combien de gens connaissez-vous qui sont obsédés par leur travail, victimes de maladies psychosomatiques, stressés en permanence et qui n’arrivent pas à ralentir leur rythme. Ils ne le peuvent pas parce que leur train-train quotidien, qui réduit l’existence à des considérations pratiques, est une sorte de distraction. Et la distraction permet d’oublier que nous sommes ignorants de nos fins dernières.
“La seconde révélation éclaire notre conscience de l’histoire et du temps historique. Elle nous montre comment observer la culture au-delà de notre époque, sur tout un millénaire. Elle nous révèle la nature de notre préoccupation et donc nous élève au-dessus d’elle. Vous venez d’expérimenter cette histoire plus vaste, vous vivez donc dans un présent plus vaste ; lorsque vous observerez le monde maintenant, vous verrez clairement son obsession absolue du progrès économique.
- Qu’est-ce qu’il y a de mal à cela ? N’est-ce pas ce qui a rendu le monde occidental si fort ?”
Il rit bruyamment.
“Bien sûr, vous avez raison. Personne ne dit que c’était une erreur. Le Manuscrit dit au contraire que c’était une préoccupation nécessaire, une étape dans l’évolution humaine. Maintenant, cependant, nous avons passé assez de temps à prendre possession de ce monde. Il est temps de se réveiller, d’oublier le quotidien et de nous retourner vers la question originelle. Qu’y a-t-il derrière la vie ? Pourquoi sommes-nous là ?”
Je vous souhaite à tous, de tout mon coeur d'humaine d'aujourd'hui, de trouver la voie de la clarté, celle qui apaise et guide le coeur, la volonté, qui apporte l'amour, la sagesse, la paix, la lumière.
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